« Il y a certains secrets, dans mon travail, que moi-même je ne comprends pas », disait Braque. La rétrospective
présentée au Grand Palais donne à voir un art mystérieux et pudique, poétique et novateur. Brigitte Léal, commissaire de l’exposition et conservateur général du musée national d’Art moderne – Centre Pompidou, nous explique son rôle primordial dans l’invention du cubisme, puis sa volonté de le dépasser et d’aller toujours plus loin, dans la quête de sa vérité.
BANQUE DE FRANCE. L’HÔTEL DE LA VRILLIÈRE ET SES COLLECTIONS
L’hôtel de La Vrillière, également connu sous le nom d’hôtel de Toulouse, est un véritable joyau du XVIIe siècle, cœur historique du siège parisien de la Banque de France. Alexandre Gady, professeur à l’université de la Sorbonne et éminent historien de l’architecture, en dévoile dans cet ouvrage les trésors, accessibles seulement quelques jours par an aux visiteurs. Le mobilier des XVIIIe et XIXe siècles, les nombreuses peintures, telle La Fête à Saint-Cloud, chef-d’œuvre...
Durant les trente dernières années de sa vie, Miró, installé à Majorque, ne cessa de créer, d’inventer, d’expérimenter techniques, matériaux, méthodes de création. Cette période d’une grande richesse est évoquée à la fondation de l’Hermitage, à Lausanne, grâce au prêt par la fondation Pilar i Joan Miró de quelque quatre-vingts œuvres, peintures, dessins et sculptures réalisés dans l’atelier que conçut pour lui son ami Josep Lluís Sert.
Dernier-né des musées marseillais, le musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) à Marseille a ouvert ses portes à l’été 2013. Divisé en trois pôles, il offre trois écrins distincts à ses collections. Le J4 tout d’abord, œuvre de Rudy Ricciotti parée d’une résille sombre qui sublime la lumière du Midi, dans lequel l’exposition permanente la galerie de la Méditerranée donne à voir l’histoire de ce bassin de civilisation. Le fort Saint-Jean, rénové...
La seconde édition du festival Normandie Impressionniste, qui débute fin avril et durera cinq mois, se place sous le signe de l’eau, en résonance avec l’identité fluviale et maritime du territoire normand.
Le musée d’Orsay se lance avec l’exposition « L’ange du bizarre » un défi inédit : ouvrir son champ chronologique à de nouvelles périodes et définir les contours d’un nouveau genre, le romantisme noir. À l’appui de cette définition sont rassemblées quelque 200 œuvres, peintures, sculptures, dessins, estampes ou films montrant l’existence, de la fin du XVIIIe siècle à la première moitié du XXe, d’un courant de pensée favorisant la représentation des pulsions les plus...
LOUVRE-LENS : L'ARCHITECTURE / LA GALERIE DU TEMPS
Le Louvre-Lens : qui aurait cru que ces deux noms seraient un jour réunis par un trait d’union, et liés par un destin commun ? Tout semblait en effet séparer ces deux entités. D’un côté, le plus grand et le plus prestigieux des musées français, et l’un des plus importants au monde par la richesse et la diversité de ses collections. De l’autre, une ville du Pas-de-Calais au passé minier, qui traverse depuis les années 1970 une grave crise de reconversion... En réalité, ces profondes...
L’œuvre de François Rude, figure majeure de la sculpture du XIXe siècle dont la Marseillaise est mondialement connue, n’avait pas été mis en lumière depuis les années 1950, et n’avait jamais été exposé aux côtés de celui de son épouse, Sophie Rude, peintre d’histoire et de portraits dont le talent fut éclipsé par celui, considérable, de son mari. Le musée des Beaux-Arts de Dijon comble cette importante lacune grâce à la réunion de plus de 200 œuvres, sculptures, peintures,...
Une promenade à travers Venise en quelque cinquante toiles de Canaletto : voici ce que propose le musée Maillol, qui entend également montrer le processus de création de ces merveilleuses vedute grâce à la présentation de nombreux dessins et du carnet du peintre, exceptionnellement prêté.
Beauvais possède un patrimoine remarquable de quelque 2000 ans d’histoire, dont le fleuron, la cathédrale Saint-Pierre, a résisté à la destruction quasi totale de la ville en 1940. La reconstruction fait entrer Beauvais dans une ère nouvelle et redessinent entièrement sa physionomie. Ayant obtenu le label « Ville d’art et d’histoire », la ville cherche dans la protection, la restauration et la valorisation de son patrimoine le maintien d’un lien entre son passé et son présent.
Donner à voir une année de création, tel est l’ambitieux projet de l’exposition « 1917 », présentée au Centre Pompidou-Metz. Une année de création en temps de guerre, qui plus est. Alors que ce premier conflit mondial s’éternise et s’enlise, que des dizaines de milliers d’hommes meurent des deux côtés du front, qu’en est-il de l’art, de la littérature ou du cinéma ? Réponse en près de 800 œuvres et documents que réunit leur date commune : 1917.
Tout au long de l’année 2012, pas moins de douze expositions et près de 800 œuvres et objets d’art célèbrent les liens entre la Bretagne et le Japon. Deux axes sont privilégiés : d’une part la présentation des collections japonaises des musées de Bretagne, d’autre part l’exploration du japonisme chez les artistes de la fin du XIXe siècle ayant travaillé dans la région, parmi lesquels des impressionnistes comme Monet, des artistes de l’école de Pont-Aven comme Gauguin ou des...
L’exposition du Centre Pompidou met en lumière un phénomène qui n’a jamais été étudié isolément, mais qui sous-tend pourtant tout l’œuvre de Matisse : celui des paires et séries. En déclinant dans plusieurs œuvres un même sujet, l’artiste donne à voir le processus de leur genèse, du premier jet presque sacralisé à l’aboutissement. Une soixantaine de toiles et une trentaine de dessins viennent appuyer cette démonstration et renouveler l’image de ce géant du XXe siècle....
Disponible en français, anglais et allemand.
Ouvert le 12 mai 2010, le Centre Pompidou-Metz, petit frère lorrain du centre né en 1977 à Paris, a rencontré un succès immense : lieu d’exposition le plus fréquenté hors d’Ile-de-France, il a accueilli en septembre 2011 son millionième visiteur. Si la qualité de sa programmation est remarquable, l’architecture du Centre Pompidou-Metz ne l’est pas moins, et a sans conteste participé de son immense et rapide succès auprès d’un...
Pour son 25e anniversaire, le musée d’Orsay s’est métamorphosé. Quittant peu à peu les atours dont il était paré depuis son ouverture en 1986, il entend mieux exposer ses chefs-d’œuvre et mieux veiller au confort de ses nombreux visiteurs. Avec un nouvel accrochage des collections et l’ouverture de nouveaux espaces, l’ancien bâtiment de la gare d’Orsay, inauguré en 1900, prouve qu’il peut encore évoluer et surprendre.
Ce n'est pas de la collection Stein qu'il faudrait parler, mais des collections Stein, tant les différents membres de la famille exprimèrent dans leurs acquisitions leurs passions et goûts singuliers. Grâce à l'ambitieuse exposition du Grand Palais, qui évoque pour la première fois en France l'importance cruciale de cette famille dans l'art du XXe siècle naissant, l'on réalise enfin l'ampleur des ensembles rassemblés et l'audace qu'il fallut à Michael, Sarah, Leo et Gertrude pour soutenir,...
Au travers de quelque 140 œuvres – peintures et photographies principalement –, le Centre Pompidou nous fait découvrir de nouvelles facettes de l'artiste norvégien Edvard Munch, qui, au-delà de sa période symboliste et pré-expressionniste, est entré de plain-pied dans la modernité du XXe siècle. C'est le sujet de ce hors-série N° 11 de votre revue d'art.
Intimement lié à son pays natal, Courbet y est célébré par la réouverture du musée qui lui est consacré à Ornans, et par l’association de son nom à celui de la terre où il vécut et peignit, à présent nommée « Pays de Courbet, Pays d’artiste ». Agrandi et restructuré, le nouveau musée entend conter l’histoire de ce géant de la peinture grâce à une collection en devenir et à des expositions ambitieuses, permettant une compréhension plus fine de l’homme et de l’artiste.
Le musée d’Orsay présente la première exposition consacrée à Édouard Manet à Paris depuis trente ans. Grâce à la réunion de quelque 200 oeuvres, cette ambitieuse monographie entend établir, dans l’esprit du public, une nouvelle image du peintre, plus juste et moins légendaire. Tableaux à l’appui se dessine le visage d’un peintre radical, dont les racines remontent à l’Espagne du XVIIe siècle comme à l’Italie de la Renaissance, et dont les ressorts tissent un oeuvre complexe...